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SŌMATŌ / Paris (2024)
Taille : 36,4cmx25,7cm
Techniques : papier cartonné, encre de Chine, crayon de papier, gouache blanche

SŌMATŌ / Paris - 1 (2024)
Ma vie à Paris a commencé ici, dans mon petit appartement d’étudiante.
Pendant deux ans, j’ai étudié la littérature française à l’université Paris 8.
Comme je ne connaissais personne au début, je passais souvent du temps seule à la bibliothèque après les cours.
Pour être honnête, je me sentais un peu seule, mais plus que ça, je m’amusais à découvrir les différences culturelles avec mon pays, le Japon.
Certains aspects étaient complètement opposés, mais d’autres, très similaires.
Pendant deux ans, j’ai étudié la littérature française à l’université Paris 8.
Comme je ne connaissais personne au début, je passais souvent du temps seule à la bibliothèque après les cours.
Pour être honnête, je me sentais un peu seule, mais plus que ça, je m’amusais à découvrir les différences culturelles avec mon pays, le Japon.
Certains aspects étaient complètement opposés, mais d’autres, très similaires.

SŌMATŌ / Paris - 2 (2024)
Pendant mes études, j’ai appris le français pour pouvoir suivre les cours au Quartier Latin.
Mais au Japon, l’enseignement se concentrait surtout sur la grammaire.
À mon arrivée en France, j’étais déstabilisée par la rapidité et la spontanéité de la langue parlée.
Pourtant, mon souvenir le plus marquant dans ce quartier n’était pas académique.
Un jour, j’étais dans un ascenseur, avec la présence d’une mère avec sa fille. J’ai salué la mère, elle m’a répondu. Puis j’ai toussé. La petite fille s’est tournée vers sa mère et lui a demandé : « C’est qui ? ».
Sur le moment, j’ai cru entendre « séki », qui signifie « toux » en japonais. Il m’a fallu quelques jours pour comprendre le malentendu.
Un joli clin d’œil entre les deux langues.
À mon arrivée en France, j’étais déstabilisée par la rapidité et la spontanéité de la langue parlée.
Pourtant, mon souvenir le plus marquant dans ce quartier n’était pas académique.
Un jour, j’étais dans un ascenseur, avec la présence d’une mère avec sa fille. J’ai salué la mère, elle m’a répondu. Puis j’ai toussé. La petite fille s’est tournée vers sa mère et lui a demandé : « C’est qui ? ».
Sur le moment, j’ai cru entendre « séki », qui signifie « toux » en japonais. Il m’a fallu quelques jours pour comprendre le malentendu.
Un joli clin d’œil entre les deux langues.

SŌMATŌ / Paris - 3 (2024)
Juste après mes débuts dans le monde du manga en France, une amie à moi a exposé ses œuvres dans une galerie du quartier République.
Je suis allée à son vernissage parisien, c’était la première fois que je mettais les pieds dans un événement comme ça. Il y avait beaucoup de monde, et tout le monde parlait de ses œuvres.
À l’époque, je n’imaginais pas du tout qu’un jour, moi aussi, j’exposerais mes créations.
La vie est pleine de surprises. Parfois, j’ai l’impression que ce que j’ai vu dans le passé était un message pour mon futur.
C’est pour ça que j’essaie de garder l’esprit ouvert, même face à ce que je ne comprends pas encore aujourd’hui.
Je suis allée à son vernissage parisien, c’était la première fois que je mettais les pieds dans un événement comme ça. Il y avait beaucoup de monde, et tout le monde parlait de ses œuvres.
À l’époque, je n’imaginais pas du tout qu’un jour, moi aussi, j’exposerais mes créations.
La vie est pleine de surprises. Parfois, j’ai l’impression que ce que j’ai vu dans le passé était un message pour mon futur.
C’est pour ça que j’essaie de garder l’esprit ouvert, même face à ce que je ne comprends pas encore aujourd’hui.
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